Patience...

Oui, oui, je sais, c'est bien silencieux par ici !

Pas de bruits de casseroles ni de sauce qui mijote, mais que se passe-t'il donc ?!!!

Mes beaux-parents de vendredi à lundi, puis mon frère de mardi à jeudi, ces derniers jours le Nid n'a pas désempli.

Alors certes, je n'ai pas cessé de faire la cuisine (ben oui, on n'est pas sur le gratin de potiron depuis 10 jours, quand même  !) mais sans trouvé une minute pour venir vous montrer mes p'tits plats...

Promis, je vais me rattraper !

Gratin de potiron au riz rond, et en plus ça rime

Le plat du pauvre par excellence : solide, nourissant, gouteux (ben oui, quand même), copieux, et économique de chez économique.

Genre 4 euros pour 6 gourmands. Le rêve.

Non pas que Le Nid soit au pain sec et à l'eau, non, le petit post-it à gauche, c'est juste parce que j'aimerais bien m'offrir la cuisine de mes rêves avant la retraite.

Alors pour commencer, avant d'espérer faire des économies, il faut rattraper deux mois de découvert spécial-rentrée scolaire.

On n'a rien sans rien...

 

Bon, revenons à nos potirons...

Dans une poele, le potiron émincé, et dans l'autre, des lardons fumés.

Pardon ? Vous dites ? Le gateau ? Quel gateau ? je ne vois pas de quoi vous voulez parler ?!...

En même temps, une casserole d'eau bouillante salée, deux verres de riz rond, cuisson 20 minutes environ. 

Une fois le tout cuit et les lardons dégraissés, vous mélangez le potiron, les lardons, le riz cuit, noix de muscade, sel, poivre, et vous ajoutez une boite de lait de coco et un peu de gruyère rapé.

Le tout dans un gros plat à gratin, au four une vingtaine de minutes, et à table !

Et en plus, c'est bon !

La prochaine fois, j'essaie une variante riz-courgettes-feta. Soyons fous !

Gateau de pommes de terres forestières

Autant vous le dire tout de suit, "Pommes de terre forestières", ça ne veut pas dire que je suis allée vous les ramasser dans la forêt de Bouconne, mes patates.

Non, ça veut juste dire qu'il y a des champignons dans la recette. Des cèpes, plus précisément. Parce que j'avais envie.

 

Donc vous prenez des pommes de terres, des champignons, des échalottes et des oignons.

Si vous avez la chance de partir vous promener dans les forêts ardéchoises, comme mon pôpa et ma môman, vos cèpes ressembleront à ça :

Prière de ne pas lécher l'écran, un peu de tenue, quand même !

Si comme moi, vous ramassez plutôt vos bolets chez Lideur Praïce, il ressembleront davantage à ça.

On ne va pas se mentir : c'est carrément un chouillas moins bon que le cèpe tout frais sorti du sous-bois, mais bon, comme on dit chez moi "fautes de merles, on mange des grives" .

Ah non, zut, c'est le contraire. Je me disais aussi...

 

Bon, je reprends.

Cépes + oignons émicés + échalottes émincées, à la sauteuse, sans gras sans rien, ou alors juste un peu de fond de veau si vous insistez.

Patates en rondelles très fines, on tapisse un moule à manqué (jamais compris pourquoi on appelait ce truc comme ça, ça doit être un moule exprès pour rater les trucs, non ?...).

Ensuite on alterne, une couche de patates, une couche de sous-bois...

il fait sombre, dans le sous-bois...

...une couche de patates, une couche de sous-bois, une couche de patates. STOOOOP.

Vous arrosez le tout avec un mélange de lait entier (ou pas), sel, poivre, noix de muscade,

et vous enfournez environ 50 minutes à four bien chaud.

Normalement, après vous êtes sensée le démouler, votre "gateau de pommes de terres forestières", et ça doit être rudement joli, un peu comme celui de "tatagateaux", là.

Normalement.

Mais vu que par souci de diététique (bah voui), je n'y ai mis ni oeufs, ni crème, ni fromage, dans mon gateau de patates, c'eut été suicidaire de tenter le démoulage.

J'ai donc choisi de m'abstiendre. Comment ? "m'abstenir" ? Ah... si vous le dites.

Toujours est-il que c'était sacrément bon quand même, servi à même le moule à manqué (d'où le nom, je confirme), avec un joli poulet assorti !

Quand j'aurais rattrapé Kate Moss, ce qui ne saurait tarder, je le referais mon gateau de patates.

Façon tartiflette, noyé sous le maroilles ou le reblochon, et arrosé d'un peu de vin blanc...