Côtes de porc à la moutarde, et même une purée, tant qu'on y est !

Encore un grand classique du Nid !

 

"Côtes de porc à la dijonaise", qu'ils disent les vrais chefs. "A la moutarde", c'est bien aussi. Pis c'est le même goût.

 

Vous profitez d'une des promos régulières sur les côtes de porc (aujourd'hui 3,90 euro le kilo), et vous achetez une belle barquette de côtes, taillées dans l'échine, c'est plus moelleux.

Vous faites revenir deux oignons avec une petite boite de champignons, sans graisse aucune, parce que quand même, le porc c'est déjà gras, et le bikini n'est plus qu'à 4 mois d'ici. Hum.

L'astuce pour que ça ne crame pas, c'est 1- de choisir votre meilleure poele anti-adhésive, et 2- de couvrir le mélange les trois premières minutes afin que les oignons ramollissent un peu dans leur jus au lieu de griller.

Ensuite dans un bol vous mélangez deux bonnes cuillères à soupe de moutarde (je n'utilise QUE la mi-forte d'Amora, aussi bonne cuite que crute !) et un filet de lait de soja pour adoucir le goût de la moutarde, sinon des fois, y'a des zoziaux qui râlent, pfff.

Dans un plat à four, vous mettez au fond votre mélange oignons/champignons, et vous disposez par dessus vos côtes de porc généreusement badigeonnées de moutarde/lait de soja, puis vous enfournez environ 40 minutes sur 180°.

 

Pendant que ça cuit, comme vous êtes de très bonne humeur et que les zoziaux vont rentrer affamés de leur activité sportive respective, vous décidez de faire une bonne purée. Maison, bien sûr.

Je DE-TES-TE la purée en flocons, toutes marques confondues. Tenez vous le pour dit.

Dans l'eau de cuisson de mes pommes de terre, je mets du sel et des gousses d'ail écrasées.

Quand elles sont cuites,  je mouline mes patates au moulin à légume, à l'ancienne. Si vous n'en avez pas, c'est à la fourchette, sinon rien. Au robot, c'est HORS DE QUESTION. Je compte sur vous. Je vérifierai.

Ensuite, dans ma purée, j'y mets du lait bien sûr, puis du lait de soja pour remplacer la crème, un chouilla de beurre quand même on n'est pas des sauvages, pas de jaunes d'oeuf parce que le cholesterol c'est mauvais pour les artères, et des proteines y'en a déjà plein les côtes de porc. Du sel. De la noix de muscade.

Et même du gruyère rapé, pour les ti n'enfants sages.

A taaaaable !!!

Le retour de la cocotte

Le Nid... La Becquée... avec une telle thématique, vous allez penser que la cocotte, c'est moi.

Et bien non, la cocotte, c'est elle :

Oui, "ma terrine, le retour", j'ai tellement été séduite par le gigot fondant (testé depuis avec des carottes et du cumin à la place des patates, fa-meux !) que j'ai récidivé avec un bon vieux rôti de porc !

On voit cette super promo de rôti de porc à moins de 3 euros le kilo, on se dit "Mouais, à ce prix là,c'est clair qu'il ne doit pas être nourri au caviar, le cochon !" .

Certes, mais bon, budget oblige, il est quand même rudement tentant ce joli rôti.

Et là, on se dit "oui, mais le rôti de porc, c'est sec."

Que nenni !!!

La preuve, en 15 minutes chrono :

- Vous faites dorer un peu votre rôti, vous l'enduisez de gros sel et vous le placez au fond de la terrine,

- Vous faites revenir une boite de mélange forestier avec quelques oignons émincés et une bonne poignée de marrons,

- Et vous versez sur le rôti votre mélange oignons-champignons-marrons ainsi que des patates en rondelles,

Un peu de bouillon, un bouquet garni, et au four (environ 180°) pour deux bonnes heures !

 

J'ai fait cette recette pour mes beaux-parents, mais ils ont tout mangé avant que j'ai eu le temps de prendre la photo finale.

Pour autant ils n'ont fait aucun compliment (plutôt crever), mais moi je peux vous le dire : c'était extra bon !

 

Evidemment me direz-vous, tout le monde n'a la chance d'avoir une si belle cocotte en terre, c'est pourquoi bientôt, très bientôt... enfin, un jour, quoi, je vous donnerai une autre fameuse recette de rôti de porc giga-moelleux qui a bercé mon enfance !

Le retour !

Coucou, me revoilou !

 

Ma cuisine en travaux, malgré son beau mur rouge, est toujours aussi peu propice aux petits plats.

Voire, de moins en moins.

Vivement mars que je découvre enfin le bonheur d'avoir un plan de travail à hauteur décente...

 

Toujours est-il que beau-papa et belle-maman débarque demain soir, et ça mange ces petites bêtes là figurez vous, alors La Becquée is back et Ze meniou est prometteur, z'avez qu'à cliquer si vous me croyez pas !

 

A vos marmites !

Sont-y pas belles, ces terres cuites Emile Henry ?!...