09/12/2006
Gigot confit aux patates fondantes, ou inversement
Le plus difficile avec ce plat, c'est de déterminer à l'instant précieux de la dégustation QUI de la viande ou de la pomme de terre est plus le plus confit des deux...
Cruel dilemne.
Alors on goûte l'un, puis l'autre. On hésite... on tergiverse... on goûte à nouveau... on re-goûte encore... et en moins de temps qu'il n'en faut pour le décrire, la terrine est vide comme la boite cranienne d'Eve Angeli.
Résultat, impossible de statuer, il faudra donc en refaire. O-bli-gé.
Trop dur, la vie.
Venons en au fait. Pour commencer, l'objet.
Une magnifique terrine à Baeckeoffe, signée Emile Henry, payée 25 euros au lieu de 47 grâce à Vente-privée.com, sauf que y'avait plus de rouge mais bon. Quand même.
Ensuite, la bête.
Un fort joli gigot ma foi, d'agneau précisément. Néo-zélandais. Surgelé. 4,50 euro le kilo. Une affaire, quoi.
Faîtes revenir un peu la bête à la poële, grande de préférence, sinon ça dépasse.
Ensuite, frottez la de gros sel (du sel de ASMO-Island est idéal, sinon tant pis - enfin tant pis pour vous, surtout) déposez la dans le fond de la terrine, et là, félicitez-vous qu'elle y entre, vu que vous n'aviez pas pensé à vérifier avant. Hum hum.
Faîtes blondir 3 gros oignons que vous ajoutez dans la terrine, puis occupez la place restante avec des pommes de terre coupées en 4.
Ajoutez du sel, du thym, du laurier, quelques champignons si vous en avez, et mouillez le tout avec un litre de bouillon de pot-au-feu dégraissé.
Ensuite, vous n'avez plus qu'à couvrir et enfourner à 140° pendant environ... 4 à 5 heures. Rien que ça.
Et après ?
Tadaaaaaaam.....
Alors, ces patates, d'après vous... confites ou fondantes ?...
16:45 Publié dans Le plat du jour | Lien permanent | Commentaires (10)