15/10/2006
Gateau de pommes de terres forestières
Autant vous le dire tout de suit, "Pommes de terre forestières", ça ne veut pas dire que je suis allée vous les ramasser dans la forêt de Bouconne, mes patates.
Non, ça veut juste dire qu'il y a des champignons dans la recette. Des cèpes, plus précisément. Parce que j'avais envie.
Donc vous prenez des pommes de terres, des champignons, des échalottes et des oignons.
Si vous avez la chance de partir vous promener dans les forêts ardéchoises, comme mon pôpa et ma môman, vos cèpes ressembleront à ça :
Si comme moi, vous ramassez plutôt vos bolets chez Lideur Praïce, il ressembleront davantage à ça.
On ne va pas se mentir : c'est carrément un chouillas moins bon que le cèpe tout frais sorti du sous-bois, mais bon, comme on dit chez moi "fautes de merles, on mange des grives" .
Ah non, zut, c'est le contraire. Je me disais aussi...
Bon, je reprends.
Cépes + oignons émicés + échalottes émincées, à la sauteuse, sans gras sans rien, ou alors juste un peu de fond de veau si vous insistez.
Patates en rondelles très fines, on tapisse un moule à manqué (jamais compris pourquoi on appelait ce truc comme ça, ça doit être un moule exprès pour rater les trucs, non ?...).
Ensuite on alterne, une couche de patates, une couche de sous-bois...
...une couche de patates, une couche de sous-bois, une couche de patates. STOOOOP.
Vous arrosez le tout avec un mélange de lait entier (ou pas), sel, poivre, noix de muscade,
et vous enfournez environ 50 minutes à four bien chaud.
Normalement, après vous êtes sensée le démouler, votre "gateau de pommes de terres forestières", et ça doit être rudement joli, un peu comme celui de "tatagateaux", là.
Normalement.
Mais vu que par souci de diététique (bah voui), je n'y ai mis ni oeufs, ni crème, ni fromage, dans mon gateau de patates, c'eut été suicidaire de tenter le démoulage.
J'ai donc choisi de m'abstiendre. Comment ? "m'abstenir" ? Ah... si vous le dites.
Toujours est-il que c'était sacrément bon quand même, servi à même le moule à manqué (d'où le nom, je confirme), avec un joli poulet assorti !
Quand j'aurais rattrapé Kate Moss, ce qui ne saurait tarder, je le referais mon gateau de patates.
Façon tartiflette, noyé sous le maroilles ou le reblochon, et arrosé d'un peu de vin blanc...
15:05 Publié dans Le plat du jour | Lien permanent | Commentaires (7)
12/10/2006
Par ici la bonne soupe !
Hier soir, Le Nid s'est régalé d'un délicieux velouté de potiron, mais je ne vous ferais pas l'affront de vous donner la recette de ce grand classique, que vous réussissez probablement à merveille.
Non, je vais vous donner la recette d'une autre soupe qu'elle est bonne autant qu'elle est jolie.
Parce que je vous aime bien.
Velouté de poivrons au boursin
Plus facile, c'est difficile :
5 poivrons rouges coupés en gros dés, 5 oignons émincés, dans une cocotte.
Vous recouvrez d'un litre d'eau avec un bouillon cube de volaille, et vous laissez cuire jusqu'à ce que ça soit cuit.
Après, il n'y a plus qu'à mettre un petit coup de girafe, un boursin vrai ou faux, re-un petit coup de girafe, et c'est prêt !
Admirez cette magnifique couleur !
Dégustez chaud ou froid selon votre bon plaisir (moi je préfère chaud mais bon, c'est vous qui voyez...), et en famille siouplé, coz' que même mes zoziaux qui boudent les poivrons, ils en lèchent leur assiette de ma bonne sousoupe !!!
19:02 Publié dans Le plat du jour | Lien permanent | Commentaires (4)
10/10/2006
Flamiche au poireau
La meilleure amie de vos soirées pressées et néanmoins affamées, c'est l'incoutournable quiche-salade.
Et comme il n'y a pas que Findus dans la vie, il faut TOUJOURS avoir une pâte feuilletée ou brisée dans son frigo. Voire les deux.
L'hiver arrive, les poireaux en témoignent, ils sont beaux, ils sont gros, ils sont en promo...
Et qu'est ce qui ressemble à une quiche, qui a le gout d'une quiche, mais qui n'est pas une quiche ?... c'est la flamiche !!!
Inratable, la flamiche.
Le secret, c'est l'épaisseur. Faut pas lésiner sur le poireau.
D'abord, il faut le découper en rondelles, le poireau, et le faire compoter à la poele.
Le truc pour ne pas mettre de matières grasses : un bon revêtement anti-adhésif, une pincée de gros sel, un couvercle, à feu doux.
On rajoute quelques lardons, et on commence déjà à se lécher les babines !
Ensuite, vous ajoutez des oeufs (3 ou 4), du lait concentré (de la crème fraiche ? Non mais ça va pas la tête ?!!!), une petite poignée de gruyère rapé, et vous assaisonnez comme vous aimez.
Un plat à tarte, une pâte brisée en dessous...
... une pâte feuilletée au-dessus...
... une pitite cheminée, un gribouillage pour faire genre, et au four !
Tadaaaaaam....
Et re-tadaaaaam !
Qui a dit que les enfants n'aimaient pas les légumes, hein, qui ?!!
09:17 Publié dans Le plat du jour | Lien permanent | Commentaires (8)