Le retour de la cocotte

Le Nid... La Becquée... avec une telle thématique, vous allez penser que la cocotte, c'est moi.

Et bien non, la cocotte, c'est elle :

Oui, "ma terrine, le retour", j'ai tellement été séduite par le gigot fondant (testé depuis avec des carottes et du cumin à la place des patates, fa-meux !) que j'ai récidivé avec un bon vieux rôti de porc !

On voit cette super promo de rôti de porc à moins de 3 euros le kilo, on se dit "Mouais, à ce prix là,c'est clair qu'il ne doit pas être nourri au caviar, le cochon !" .

Certes, mais bon, budget oblige, il est quand même rudement tentant ce joli rôti.

Et là, on se dit "oui, mais le rôti de porc, c'est sec."

Que nenni !!!

La preuve, en 15 minutes chrono :

- Vous faites dorer un peu votre rôti, vous l'enduisez de gros sel et vous le placez au fond de la terrine,

- Vous faites revenir une boite de mélange forestier avec quelques oignons émincés et une bonne poignée de marrons,

- Et vous versez sur le rôti votre mélange oignons-champignons-marrons ainsi que des patates en rondelles,

Un peu de bouillon, un bouquet garni, et au four (environ 180°) pour deux bonnes heures !

 

J'ai fait cette recette pour mes beaux-parents, mais ils ont tout mangé avant que j'ai eu le temps de prendre la photo finale.

Pour autant ils n'ont fait aucun compliment (plutôt crever), mais moi je peux vous le dire : c'était extra bon !

 

Evidemment me direz-vous, tout le monde n'a la chance d'avoir une si belle cocotte en terre, c'est pourquoi bientôt, très bientôt... enfin, un jour, quoi, je vous donnerai une autre fameuse recette de rôti de porc giga-moelleux qui a bercé mon enfance !

Gigot confit aux patates fondantes, ou inversement

Le plus difficile avec ce plat, c'est de déterminer à l'instant précieux de la dégustation QUI de la viande ou de la pomme de terre est plus le plus confit des deux...

Cruel dilemne.

Alors on goûte l'un, puis l'autre. On hésite... on tergiverse... on goûte à nouveau... on re-goûte encore... et en moins de temps qu'il n'en faut pour le décrire, la terrine est vide comme la boite cranienne d'Eve Angeli.

Résultat, impossible de statuer, il faudra donc en refaire. O-bli-gé.

Trop dur, la vie.

 

Venons en au fait. Pour commencer, l'objet.

Une magnifique terrine à Baeckeoffe, signée Emile Henry, payée 25 euros au lieu de 47 grâce à Vente-privée.com, sauf que y'avait plus de rouge mais bon. Quand même.

Ensuite, la bête.

Un fort joli gigot ma foi, d'agneau précisément. Néo-zélandais. Surgelé. 4,50 euro le kilo. Une affaire, quoi.

Faîtes revenir un peu la bête à la poële, grande de préférence, sinon ça dépasse.

Ensuite, frottez la de gros sel (du sel de ASMO-Island est idéal, sinon tant pis - enfin tant pis pour vous, surtout) déposez la dans le fond de la terrine, et là, félicitez-vous qu'elle y entre, vu que vous n'aviez pas pensé à vérifier avant. Hum hum.

Faîtes blondir 3 gros oignons que vous ajoutez dans la terrine, puis occupez la place restante avec des pommes de terre coupées en 4.

Ajoutez du sel, du thym, du laurier, quelques champignons si vous en avez, et mouillez le tout avec un litre de bouillon de pot-au-feu dégraissé.

Ensuite, vous n'avez plus qu'à couvrir et enfourner à 140° pendant environ... 4 à 5 heures. Rien que ça.

Et après ?

Tadaaaaaaam.....

Alors, ces patates, d'après vous... confites ou fondantes ?...

Le riz cantonais pour les nulles

Du riz cantonais ?

Et pourquoi donc s'embêter à faire du riz cantonais soi-même alors qu'il existe du riz cantonais d'élevage (de batterie, devrais-je dire) où qu'on a plus qu'à faire des trous dans le scellophane ?!!

Pour crâner, pardi !

 

Ce riz cantonais là, il se réussit les yeux fermés.

Toutefois, je vous conseille de les garder ouverts, un accident domestique est vite arrivé...

 

D'abord, vous émincez deux petits oignons, que vous faites blondir dans une sauteuse avec un peu d'huile.

Vous y ajoutez ensuite 2 verres de riz cru, et 2 ou 3 poignées de petits pois surgelés, et vous remuez une petite minute.

Ensuite, vous couvrez d'eau, et vous ajoutez 1 bouillon cube de volaille et 1 petite poignée de champignons noirs déshydratés.

Vous mélangez bien, et vous couvrez pour que l'eau ne s'évapore pas.

Et aussi parce que c'est assez moche, il faut bien le dire...

Pendant que le riz cuit en absorbant la totalité de l'eau (si ça manque, vous en rajoutez petit à petit), coupez en rondelles fines des saucisses sèches chinoises, et ajoutez les au gloubi boulga.

Si vous n'avez pas de saucisses chinoises à portée de caddie, remplacez les par des dés de jambon. C'est moins pittoresque, mais les enfants adorent, alors vous pourrez crâner quand même (ouf !).

D'habitude, j'ajoute aussi quelques lamelles d'oeufs brouillés ou des dés de tofu, mais aujourd'hui, c'était la dèche dans le frigo du Nid.

Quand le riz est cuit (15 à 20 minutes), arrosez de soja et de nuoc mâm, et régalez vous !

 

Oui, je sais, ça manque de jaune... ;-)

mais c'était 'achment bon quand même !